Rencontre culture et commun(s) – La place de l’art et de la culture dans la fabrique de coopération sur le territoire

Nous vous donnons rendez-vous les 16 et 17 juin au Café Lib’ de Bourrou en Dordogne (à 30 mn de Périgueux) pour un atelier de réflexion autour de 4 projets et démarches initiées sur le territoire : la Gare mondiale de Bergerac, le projet Sîlot, pôle de l’ESS et des Cultures urbaines de Coulounieix-Chamiers, le Café Lib’ de Bourrou et la Maison Forte de Monbalen (Lot-et-Garonne).

La friche, la norme et l’usage

Le 23e atelier de réflexion d’Artfactories/autresparts s’est déroulé à la Briqueterie les 21 et 22 septembre 2018. Il s’inscrivait dans le cadre de Rentrée en friches, un programme de rencontres et de débats organisé par, dans et autour de ce lieu intermédiaire situé à Amiens. En quatre sessions et sous quatre angles différents, les nombreux participants à cet atelier se sont interrogés sur les rapports complexes qui existent entre l’usage et la norme au sein des friches.

Espaces et commun[s] : de quel droit les communs peuvent-ils se soutenir s’agissant de culture ?

Les témoignages inauguraux d’acteurs engagés, pour l’un au sein de l’association Culture et démocratie (Bruxelles, Belgique), pour les autres au sein du Teatro delle ariette (Valsamoggia, Italie), devaient permettre à ce 22e atelier d’ARTfactories/Autre(s)pARTs de se déployer entre les concepts de droits culturels et de communs. À travers les récits de Baptiste de Reymaeker, et de Stefano Massari et Paola Berselli, il s’agissait de rendre sensible l’idée que les usages finissent par créer de nouvelles normativités. Pour peu qu’on en perçoive les singularités.

L’auteur dispersé

Avec son 22e atelier de réflexion, ARTfactories/Autre(s)pARTs inaugurait le 23 juin 2017 à Gare au Théâtre un cycle de rencontres sur les nouveaux droits. Sous le signe de “L’auteur dispersé”, il s’agissait lors de cette première séance de mettre en lumière des situations qui, bien au-delà de l’approche strictement juridique, interrogent la notion d’auteur.

Qu’est-ce qu’un lieu intermédiaire ?

Depuis deux ans, les lieux intermédiaires sont en train de prendre la place des friches, espaces-projets et autres Nouveaux Territoires de l’Art (NTA) dans les discours des acteurs culturels. Le 29 juin 2016, au sein de la Briqueterie à Amiens, les participants au 20e atelier de réflexion d’Afap ont cherché à analyser les réalités et les enjeux que recouvre cette notion.

Ville sensible, partage et fabrication : quels lieux ?

Les nouveaux modèles d’organisation de la ville laissent peu de place aux lieux et aux projets qui travaillent la question de l’espace public. Et quand ils parviennent à exister, c’est en employant des méthodes et selon des conceptions parfois très différentes. En confrontant deux expériences radicalement opposées, cet atelier de réflexion a permis d’interroger les modes d’action possibles des acteurs artistiques et culturels dans le contexte ultrasensible de la ville dite créative.

Dans les secousses de la créativité : quand les commanditaires, développeurs culturels et artistes travaillent ensemble

L’équipe des Pas Perdus a investi la Cité des Electriciens, à Bruay-La-Buissière, l’un des plus anciens sites d’habitat ouvrier du bassin minier du Nord-Pas de Calais, avec une aventure poétique et participative de grande envergure. Cette démarche,qui a duré près de quatre ans, est le fruit d’une collaboration exemplaire avec la Ville et la communauté d’agglomération du territoire. L’occasion de s’interroger sur les conditions optimales d’implication des organismes «commanditaires» dans les projets artistiques créés in situ, en relation étroite avec des habitants, des usagers, des personnes de tous les jours…

Les enjeux culturels au sein des projets de réaménagement urbain

Parce qu’ils préfigurent les modes de vie futurs, les grands projets de réaménagement urbain ont une portée culturelle dont il importe de prendre la mesure. Ces enjeux, les acteurs culturels et les artistes réunis au sein d’ARTfactories/Autre(s)pARTs y sont quotidiennement confrontés, en inventant de nouvelles démarches artistiques et formes d’action culturelle. Leurs expérimentations suffisent-elles à en faire des acteurs à part entière des transformations urbaines ?

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