Lieux artistiques d’initiative civile, un mode spécifique d’entreprendre en commun

La dernière étude de Philippe Henry fait la monographie de huit lieux intermédiaires. Elle vise à mettre en lumière le mode spécifique de leurs agencements entrepreneuriaux. On y retrouve Pola, Bouillon Cube, Lacaze aux sottises, Derrière le Hublot, les Ateliers du Vent, le 108, Pol-n et la Chambre d’eau. Dans une précédente étude, Philippe Henry, socio-économiste de la culture, avait passé au tamis de son regard acéré deux...

Les communs de proximité

Parler aujourd’hui des communs de proximité répond à au moins deux actualités. Dans un contexte où l’impératif de la transition écologique se consolide tandis que la dégradation des services publics sur les territoires ne permet plus de pallier les exclusions créées par un marché lucratif en extension sur de nouvelles sphères de l’activité humaine (social, santé, culture, éducation, accès à une alimentation digne…), les initiatives citoyennes qui prennent en charge l’intérêt général se multiplient, y compris dans des domaines où on ne les attendait pas. Comment nommer ces initiatives de proximité? Par ailleurs, la théorie et la pratique des communs ne cessent de s’enrichir dans la lignée légitimée par Elinor Ostrom. On parle désormais de communs fonciers, numériques, urbains, ou même globaux. Pourquoi ne pas ajouter les communs de services de proximité?

Les groupements culturels coopératifs

Ces dernières décennies ont vu fleurir dans le domaine de la culture de nouvelles formes d’organisation coopérative. Lieu culturel partagé, grappe d’entreprises culturelles, coopérative d’activité et d’emploi, groupement d’employeurs, structure collective de soutien et d’accompagnement, ces nouvelles formes d’expérimentation concernent particulièrement le spectacle vivant ou les arts visuels.

Retour en haut