Les communs de proximité

Parler aujourd’hui des communs de proximité répond à au moins deux actualités. Dans un contexte où l’impératif de la transition écologique se consolide tandis que la dégradation des services publics sur les territoires ne permet plus de pallier les exclusions créées par un marché lucratif en extension sur de nouvelles sphères de l’activité humaine (social, santé, culture, éducation, accès à une alimentation digne…), les initiatives citoyennes qui prennent en charge l’intérêt général se multiplient, y compris dans des domaines où on ne les attendait pas. Comment nommer ces initiatives de proximité? Par ailleurs, la théorie et la pratique des communs ne cessent de s’enrichir dans la lignée légitimée par Elinor Ostrom. On parle désormais de communs fonciers, numériques, urbains, ou même globaux. Pourquoi ne pas ajouter les communs de services de proximité?

Quels lieux entre politique culturelle et pensée politique de la culture ?

Scènes musicales, friches culturelles, lieux intermédiaires, tiers lieux, la dénomination des lieux culturels ces dernières décennies reflète le sens et les enjeux accordés à la culture dans la société à un moment donné. Effectivement, ils sont le point de jonction entre des dispositifs territoriaux et des processus artistiques.

Les groupements culturels coopératifs

Ces dernières décennies ont vu fleurir dans le domaine de la culture de nouvelles formes d’organisation coopérative. Lieu culturel partagé, grappe d’entreprises culturelles, coopérative d’activité et d’emploi, groupement d’employeurs, structure collective de soutien et d’accompagnement, ces nouvelles formes d’expérimentation concernent particulièrement le spectacle vivant ou les arts visuels.

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