Rapport d’activité 2022

Que les communs aient pour consistance d’être une force instituante a un corollaire : pour en soutenir l’hypothèse il faut tenir un rapport complexe entre l’agir et la pensée. Ce rapport entre action et pensée, tel qu’il demande à être éprouvé, c’est la forme même que prend l’expérience de la complexité dans nos pratiques.

Forum politique / Fédération des murs à pêches – 4 et 5 juin

Artfactories/autresparts sera présent les 4 et 5 juin au Forum Politique “Communs – Reprise de terres urbaines” à Montreuil qui s’organise dans le cadre du 20è Festival des Murs à Pêches. Nous initierons avec des acteurs de cette fédération, mais aussi avec des représentants de l’Après M à Marseille, de la Jolie Colo dans le Vercors et des associations Mix’Art Myrys/Mixagrumes basées à Toulouse un nouveau chantier autour des communs de l’alimentation.

Rapport d’activité 2021

De ce long hivernage dans lequel nous a plongé un monde en pandémie, dont nos édiles ont manqué au triple devoir de prévoir, de se prémunir et de prendre soin de ses habitants, nous retiendrons une urgente nécessité : celle de p(a)nser le vivant.

Rencontre culture et commun(s) – La place de l’art et de la culture dans la fabrique de coopération sur le territoire

Nous vous donnons rendez-vous les 16 et 17 juin au Café Lib’ de Bourrou en Dordogne (à 30 mn de Périgueux) pour un atelier de réflexion autour de 4 projets et démarches initiées sur le territoire : la Gare mondiale de Bergerac, le projet Sîlot, pôle de l’ESS et des Cultures urbaines de Coulounieix-Chamiers, le Café Lib’ de Bourrou et la Maison Forte de Monbalen (Lot-et-Garonne).

C’est quoi pour toi “être commoner” ?

Début novembre 2020, une discussion a été lancée par Maïa Dereva sur la liste [echanges], liste du réseau francophone des biens communs. La question “c’est quoi pour toi être commoner ?” a été l’occasion pour plusieurs membres investis d’amorcer une réflexion sur la nécessité ou l’opportunité de (bien) renommer ce qu’on entend par “commoner”. Voici la contribution de Jules Desgoutte, co-coordinateur d’Artfactories/autresparts.

Mémoire dérive : un essai de fantômachie radiophonique

Mémoire Dérive est une oeuvre radiophonique, composée par l’artiste sonore Julien Belon.
Elle s’inscrit dans le projet de recherche-action memento piloté par Afap. Memento interroge le travail d’archivage d’expériences d’occupation de lieux collectifs singuliers. Pour son premier volet, cette recherche a interrogé par le biais de permanences in situ les milieux de la Friche Lamartine à Lyon, lieux d’expérimentations artistiques pluridisciplinaires pilotés par des artistes, et le CCO-L’Autre Soie, laboratoire d’innovation sociale et culturelle.

Recensement national des tiers-lieux et lieux intermédiaires

Artfactories/autresparts participe au recensement national 2020 des tiers-lieux piloté par France Tiers-Lieux. Il vise à établir un panorama des tiers-lieux et lieux intermédiaires en France en 2020 pour donner à voir et mieux comprendre la dynamique existante et émergente. Il repose sur une conception inclusive des tiers-lieux, respectueuse des différentes familles qui en composent le paysage dans leur historicité, leur interdépendance et leurs hybridités, qu’il s’agisse de fablabs, de jardins partagés, de tiers-lieux culturels, de lieux intermédiaires, tiers-espaces, cafés associatifs, espaces de travail partagés…

Acte III Forum national des lieux intermédiaires et indépendants

Le 3e forum de la Cnlii s’est tenu les 19 et 20 juin 2019 à Rennes aux Ateliers du Vent. Il a réuni 250 participants. C’est afin de donner la parole aux acteurs qu’Artfactories/autresparts, en tant que centre de ressources et membre de la Cnlii, a pris l’initiative de ce 3e Forum, co-organisé avec le collectif Hybrides et les Ateliers du Vent. C’est pour faire entendre leurs réponses que nous vous en livrons les actes.

Memento, une introduction

Mémento est un projet porté par Artfacrories/autreparts (Afap) au cœur d’un territoire métropolitain, sur les communes de Lyon, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin La Soie. Il se déploie au sein de différentes expériences d’occupation de friches industrielles et d’anciens locaux professionnels, où s’entrecroisent des pratiques artistiques et plus largement culturelles et sociales : l’expérience de l’association Lamartine, ainsi que celle de l’occupation temporaire du CCO-La Rayonne.

Rapport d’activité 2019

Fin 2018, Artfactories/autresparts (Afap) faisait face à deux difficultés. Une difficulté d’ordre économique : un sous-financement de son action dû tant à un redéploiement de celle-ci qu’à un tarissement de ses sources de financements habituelles. Une difficulté d’ordre stratégique : comment faire entendre la parole de la CNLII en tant que parole propre aux lieux intermédiaires, sans pour autant prétendre en tant que centre de ressources s’y substituer, et alors que la CNLII, en tant que communauté est dans son mode d’organisation incapable de se représenter elle-même ? Comment la faire entendre dans toute sa force et sa singularité, quand l’espace du débat public sur les sujets qui la concernent – occupation temporaire, culture et territoire, droit culturel et démocratie – est pris d’une part par le développement du discours des tiers-lieux et de l’autre par celui de l’économie sociale et solidaire ? Toute l’action 2019 d’Afap en tant que centre de ressources et porteur historique du plaidoyer pour les lieux intermédiaires a consisté à répondre à ce double enjeu programmatique.

La friche, la norme et l’usage

Le 23e atelier de réflexion d’Artfactories/autresparts s’est déroulé à la Briqueterie les 21 et 22 septembre 2018. Il s’inscrivait dans le cadre de Rentrée en friches, un programme de rencontres et de débats organisé par, dans et autour de ce lieu intermédiaire situé à Amiens. En quatre sessions et sous quatre angles différents, les nombreux participants à cet atelier se sont interrogés sur les rapports complexes qui existent entre l’usage et la norme au sein des friches.

Rapport d’activité 2018

En 2017, Artfactories/autresparts initiait un programme général de recherche et d’action autour de la notion de «commun(s) et pratiques d’espaces» auquel chacun des membres de l’association était invité à contribuer. L’année 2018 a permis de creuser ce fil de ces réflexions sans perdre celui des actions, pour, tel que le recommandait Foucault lisant l’Anti-Oedipe, utiliser “la pratique politique comme un intensificateur de la pensée, et l’analyse comme un multiplicateur des formes et des domaines d’intervention de l’action politique.”

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