Quels lieux entre politique culturelle et pensée politique de la culture ?

Scènes musicales, friches culturelles, lieux intermédiaires, tiers lieux, la dénomination des lieux culturels ces dernières décennies reflète le sens et les enjeux accordés à la culture dans la société à un moment donné. Effectivement, ils sont le point de jonction entre des dispositifs territoriaux et des processus artistiques.

Les groupements culturels coopératifs

Ces dernières décennies ont vu fleurir dans le domaine de la culture de nouvelles formes d’organisation coopérative. Lieu culturel partagé, grappe d’entreprises culturelles, coopérative d’activité et d’emploi, groupement d’employeurs, structure collective de soutien et d’accompagnement, ces nouvelles formes d’expérimentation concernent particulièrement le spectacle vivant ou les arts visuels.

Les lieux culturels intermédiaires : une identité collective spécifique ?

L’appellation usuelle de lieux intermédiaires recouvre en France une multiplicité d’espaces-projets à forte dimension artistique, initiés par des acteurs de la société civile et qui poursuivent des buts premiers autres que lucratifs, sans pour autant relever des institutions culturelles. Leur place essentielle – quoique encore insuffisamment reconnue au titre du développement culturel – appelle à une identification plus précise de ce qu’ils sont. La présente étude vise à préciser, à partir d’un ensemble de ces lieux, ce qui simultanément rapproche et distingue ces espaces-projets de la dynamique actuellement fortement valorisée des tiers-lieux.

Forum politique / Fédération des murs à pêches – 4 et 5 juin

Artfactories/autresparts sera présent les 4 et 5 juin au Forum Politique « Communs – Reprise de terres urbaines » à Montreuil qui s’organise dans le cadre du 20è Festival des Murs à Pêches. Nous initierons avec des acteurs de cette fédération, mais aussi avec des représentants de l’Après M à Marseille, de la Jolie Colo dans le Vercors et des associations Mix’Art Myrys/Mixagrumes basées à Toulouse un nouveau chantier autour des communs de l’alimentation.

Rapport d’activité 2021

De ce long hivernage dans lequel nous a plongé un monde en pandémie, dont nos édiles ont manqué au triple devoir de prévoir, de se prémunir et de prendre soin de ses habitants, nous retiendrons une urgente nécessité : celle de p(a)nser le vivant.

Rencontre culture et commun(s) – La place de l’art et de la culture dans la fabrique de coopération sur le territoire

Nous vous donnons rendez-vous les 16 et 17 juin au Café Lib’ de Bourrou en Dordogne (à 30 mn de Périgueux) pour un atelier de réflexion autour de 4 projets et démarches initiées sur le territoire : la Gare mondiale de Bergerac, le projet Sîlot, pôle de l’ESS et des Cultures urbaines de Coulounieix-Chamiers, le Café Lib’ de Bourrou et la Maison Forte de Monbalen (Lot-et-Garonne).

Bande à part #1

Autour de l'appel des lieux intermédiaires et indépendants "il faut sauver Mix'Art Myrys". Emission enregistrée à FMR (Toulouse-89.1...

Bande à part #2

«Archives en expériences, expériences d’archives, quels enjeux de mémoire pour les lieux intermédiaires ?», Une émission de radio...

À l’essentiel : nous sommes des êtres de fiction !

Luc Carton est philosophe. De 2005 à mai 2019, il est directeur à l’Inspection générale de la Culture au Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Belgique francophone), où il assume notamment une mission générale relative au développement de l’évaluation des politiques publiques de la Culture. Il participe en juin 2019 au 3ème Forum National des Lieux Intermédiaires et Indépendants co-organisés et accueillis par les Ateliers du Vent à Rennes. Le 22 avril 2021, il dit ce texte au théâtre royal de La Monnaie à Bruxelles, occupé ces temps-ci, dans le contexte des résistances au confinement de la culture et de la démocratie, notamment.

Il faut sauver Mix’Art Myrys – L’appel des Lieux intermédiaires et indépendants

En ces temps de pandémie, les lieux de culture sont fermés. À la fois lieux de vie, lieux de rencontre, lieux de formation de nos imaginaires, lieux d’élaboration de nos rêves, de partage de nos désirs et de transformation de nos représentations, ces lieux jouent un rôle essentiel dans la vie sociale et la vie morale de nos concitoyens. Les fermer porte une atteinte inédite aux droits culturels d’une société toute entière. Voilà donc une situation exceptionnelle et qui ne doit durer que le plus court moment possible.

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