Les lieux culturels intermédiaires : une identité collective spécifique ?

L’appellation usuelle de lieux intermédiaires recouvre en France une multiplicité d’espaces-projets à forte dimension artistique, initiés par des acteurs de la société civile et qui poursuivent des buts premiers autres que lucratifs, sans pour autant relever des institutions culturelles. Leur place essentielle – quoique encore insuffisamment reconnue au titre du développement culturel – appelle à une identification plus précise de ce qu’ils sont. La présente étude vise à préciser, à partir d’un ensemble de ces lieux, ce qui simultanément rapproche et distingue ces espaces-projets de la dynamique actuellement fortement valorisée des tiers-lieux.

Il faut sauver Mix’Art Myrys – L’appel des Lieux intermédiaires et indépendants

En ces temps de pandémie, les lieux de culture sont fermés. À la fois lieux de vie, lieux de rencontre, lieux de formation de nos imaginaires, lieux d’élaboration de nos rêves, de partage de nos désirs et de transformation de nos représentations, ces lieux jouent un rôle essentiel dans la vie sociale et la vie morale de nos concitoyens. Les fermer porte une atteinte inédite aux droits culturels d’une société toute entière. Voilà donc une situation exceptionnelle et qui ne doit durer que le plus court moment possible.

Recensement national des tiers-lieux et lieux intermédiaires

Artfactories/autresparts participe au recensement national 2020 des tiers-lieux piloté par France Tiers-Lieux. Il vise à établir un panorama des tiers-lieux et lieux intermédiaires en France en 2020 pour donner à voir et mieux comprendre la dynamique existante et émergente. Il repose sur une conception inclusive des tiers-lieux, respectueuse des différentes familles qui en composent le paysage dans leur historicité, leur interdépendance et leurs hybridités, qu’il s’agisse de fablabs, de jardins partagés, de tiers-lieux culturels, de lieux intermédiaires, tiers-espaces, cafés associatifs, espaces de travail partagés…

À quoi tenons-nous ?

Dans cette période de reprise progressive des activités et de sortie partielle de déconfinement, la CNLII poursuit le travail engagé d’auto-description de nos attachements. Il vise à établir ce que cette crise pourrait être l’occasion de rompre, ou au contraire de nouer, dans nos pratiques.

Pendant le confinement, on se donne des nouvelles

La période totalement inédite que nous traversons a amené l’équipe d’Artfactories/autresparts à prendre l’initiative d’un appel hebdomadaire sous la forme “webinaire” (web séminaire) pour partager, au sein de la communauté des acteurs des espaces-projets et des lieux intermédiaires et indépendants des informations, des questions, des solutions dans le contexte liée à la crise sanitaire en cours mais sans se limiter à celle-ci. Il s’agit aussi de se donner un peu d’air pour échanger sur les projets en cours ou les sujets chauds dans le mouvement des communs, tout en laissant une trace pour les absents.

Appel à une assemblée des lieux intermédiaires marseillais

Dénouer les contradictions, clarifier la situation, faire entendre la voix et le récit commun que portent les lieux intermédiaires marseillais dans leur rapport à la ville et à la culture, établir leur propre agenda… du 17 au 19 janvier, le Commons Camp organisé à Marseille s’attachera notamment à sortir ces lieux de leur isolement et permettre l’entretien de l’écosystème qu’ils constituent.

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