Les lieux culturels intermédiaires : une identité collective spécifique ?

L’appellation usuelle de lieux intermédiaires recouvre en France une multiplicité d’espaces-projets à forte dimension artistique, initiés par des acteurs de la société civile et qui poursuivent des buts premiers autres que lucratifs, sans pour autant relever des institutions culturelles. Leur place essentielle – quoique encore insuffisamment reconnue au titre du développement culturel – appelle à une identification plus précise de ce qu’ils sont. La présente étude vise à préciser, à partir d’un ensemble de ces lieux, ce qui simultanément rapproche et distingue ces espaces-projets de la dynamique actuellement fortement valorisée des tiers-lieux.

Rapport d’activité 2021

De ce long hivernage dans lequel nous a plongé un monde en pandémie, dont nos édiles ont manqué au triple devoir de prévoir, de se prémunir et de prendre soin de ses habitants, nous retiendrons une urgente nécessité : celle de p(a)nser le vivant.

Rapport d’activité 2019

Fin 2018, Artfactories/autresparts (Afap) faisait face à deux difficultés. Une difficulté d’ordre économique : un sous-financement de son action dû tant à un redéploiement de celle-ci qu’à un tarissement de ses sources de financements habituelles. Une difficulté d’ordre stratégique : comment faire entendre la parole de la CNLII en tant que parole propre aux lieux intermédiaires, sans pour autant prétendre en tant que centre de ressources s’y substituer, et alors que la CNLII, en tant que communauté est dans son mode d’organisation incapable de se représenter elle-même ? Comment la faire entendre dans toute sa force et sa singularité, quand l’espace du débat public sur les sujets qui la concernent – occupation temporaire, culture et territoire, droit culturel et démocratie – est pris d’une part par le développement du discours des tiers-lieux et de l’autre par celui de l’économie sociale et solidaire ? Toute l’action 2019 d’Afap en tant que centre de ressources et porteur historique du plaidoyer pour les lieux intermédiaires a consisté à répondre à ce double enjeu programmatique.

À quoi tenons-nous ?

Dans cette période de reprise progressive des activités et de sortie partielle de déconfinement, la CNLII poursuit le travail engagé d’auto-description de nos attachements. Il vise à établir ce que cette crise pourrait être l’occasion de rompre, ou au contraire de nouer, dans nos pratiques.

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