Nous ne pouvions pas partir sans dire au revoir [L’Art de Vivre]
Ce 14 janvier 2025, l’Art de Vivre a été mis en liquidation judiciaire et va donc cesser d’exister....
Dirigée par Yves Fravega, metteur en scène, et Pascal Gobin, musicien et compositeur, l’Art de Vivre a été créée en 1995 pour permettre le développement d’un travail de création artistique associant de manière très intime spectacle vivant et création sonore.
L’une des caractéristiques de notre projet artistique est de mêler sans vraiment y prêter attention, le majeur et le mineur, le savant et le populaire, le noble et l’ordinaire. Nous associons musique expérimentale et musique de variétés, textes distingués et écriture triviale, le complexe et le rudimentaire.
· Site web :lartdevivre.org
Ce 14 janvier 2025, l’Art de Vivre a été mis en liquidation judiciaire et va donc cesser d’exister....
Il est peut-être temps de prendre en considération, ce qui est à l’œuvre depuis plus de trente ans, sur les territoires, dans les quartiers, en milieu rural, grâce aux pratiques des structures indépendantes. Que celles-ci rencontrent le public dans la rue, sous des chapiteaux, dans des théâtres itinérants, dans des lieux intermédiaires ou alternatifs.
L’équipe des Pas Perdus a investi la Cité des Electriciens, à Bruay-La-Buissière, l’un des plus anciens sites d’habitat ouvrier du bassin minier du Nord-Pas de Calais, avec une aventure poétique et participative de grande envergure. Cette démarche,qui a duré près de quatre ans, est le fruit d’une collaboration exemplaire avec la Ville et la communauté d’agglomération du territoire. L’occasion de s’interroger sur les conditions optimales d’implication des organismes «commanditaires» dans les projets artistiques créés in situ, en relation étroite avec des habitants, des usagers, des personnes de tous les jours…
Comment les projets artistiques qui portent une volonté de lien avec un territoire articulent dans leurs démarches les deux registres du singulier et du commun ? En quoi ces projets participent-ils au développement de la démocratie artistique ?
Quels sont les processus de création et de production spécifiques aux Nouveaux Territoire de l’Art ? Comment ces démarches circulent-elles ? Avec quelle économie ? Peut-on identifier des principes récurrents de socialisation et de territorialisation ?
Artfactories/Autresparts a ouvert un atelier de réflexion sur la relation que les espaces-projets entretiennent avec le principe de labellisation. Le label n’apparaît absolument pas comme une fin en soi, mais plutôt comme un pis aller. Il est de plus en plus inadapté à l’évolution de la création artistique. Cette inadéquation prouve, une fois de plus, l’urgence d’impulser un profond changement des politiques publiques de la culture.
L’atelier de réflexion s’est déroulé le 21 avril 2011 dans les locaux de Mix’Art Myrys à Toulouse. Les échanges ont été nourris par l’expérience et les témoignages de La Grainerie, de Mix’Art Myrys et de l’Usine, trois espaces-projets implantés en Midi-Pyrénées et membres de la commission lieu-NTA (Nouveaux territoires de l’art) du Couac.