De l’inauguration des JO de Paris 2024, critique de la valeur ou valeur de la critique ?

Ce qui devrait nous étonner, c’est, d’une part, que nous saisissions la cérémonie d’ouverture d’une manifestation sportive comme « un évènement culturel », et parlions à son sujet de la même manière que nous le ferions à propos d’une oeuvre d’art – ce qui prouve l’efficacité et la profondeur de l’événementialisation de la culture – et d’autre part, que nous puissions le faire d’une manière si parfaitement a-critique – manière parfaitement nécessaire à ladite événementialisation. Et en effet, d’un point de vue critique, qu’y aurait-il d’autre à dire à propos de la manifestation d’ouverture des JO que ces quelques mots empruntés au style tardif du philosophe critique Alain Jugnon, dans l’ignorance superbe que ce style tardif autorise du caractère suranné et absurde de la critique elle-même, dans une telle situation : « de la merde en boite » ?

Il est peut-être temps

Il est peut-être temps de prendre en considération, ce qui est à l’œuvre depuis plus de trente ans, sur les territoires, dans les quartiers, en milieu rural, grâce aux pratiques des structures indépendantes. Que celles-ci rencontrent le public dans la rue, sous des chapiteaux, dans des théâtres itinérants, dans des lieux intermédiaires ou alternatifs.

De la transformation sociale à la composition des mondes

La vocation d’Artfactories/autresparts (telle qu’elle est inscrite dans les statuts de l’association) est d’accompagner les espaces et les projets œuvrant à une transformation des rapports entre arts, territoires et populations. Elle s’appuie sur un constat : que l’art, dans sa pratique, dans ses œuvres, dans son institution, est mal partagé.

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