Du 1er au 4 avril 2025 à la Grainerie à Balma (31) et au Théâtre de la Cité – CDN à Toulouse. Inscriptions et informations auprès de Tertius : tertius.culture@icloud.com
Formation professionnelle
Argumentaire
L’intention de la formation / la problématique de cette formation / la coopération comme enjeu / moyen ou finalité ?
Les situations de coopération sont omniprésentes dans les activités culturelles et artistiques :
> tout d’abord, coopération dans le travail en équipe,
> coopération entre partenaires de même nature ou de natures différentes, pour élaborer et mettre en œuvre un projet par exemple,
> agir en tant que professionnel.le dans le cadre d’une coopération entre collectivités publiques quel que soit le contexte (urbain, métropolitain, rural, composite…), voire entre instances publiques et privées,
> coopération dans la constitution d’une filière professionnelle, au sein d’un vaste territoire aux échelles imbriquées (région, département, métropole, intercommunalité) et avec des natures d’activités (artistique, culturelle, administrative, technique…) à la fois distinctes et complémentaires…
Les ‘vécus’ de coopération en tant que professionnel.le sont multiples : parfois douloureux, laissant de l’amertume, parfois satisfaisant voire dynamisant, dans tous les cas instructifs s’ils sont partagés, évalués (au sens de donner de la valeur à…), analysés, et que des enseignements puissent être formulés et réinvestis dans l’action.
Force est de constater que la coopération n’est pas nécessairement vertueuse en soi : la ‘mise en coopération’ peut être plus ou moins volontaire, plus ou moins ‘sincère’ selon le degré d’incitation des pouvoirs publics pour ce faire, dans un contexte de raréfaction des aides publiques, d’approfondissement de la précarité, de logique ‘rationalisatrice’ à l’œuvre dans les activités artistiques (particulièrement dans le spectacle vivant).
Comment faire levier de la coopération pour expérimenter de nouvelles formes de gouvernance et générer de nouvelles dynamiques d’action ?
En travaillant collectivement sur des faits de coopération dans le champ culturel et artistique, une part importante de la formation sera consacrée aux interactions entre différentes logiques :
> les logiques politiques – donc ce qui relèvent de décisions politiques à différents niveaux décisionnaires,
> les logiques institutionnelles, au sens de ce qui fait institution, organisation, règles, normes, etc,
> les logiques professionnelles : les motivations, les valeurs que nous voulons mettre en jeu/en œuvre dans notre pratique ; ce que nous portons de ‘culture professionnelle’, de fidélité(s) en la matière et aussi d’interrogations, de remise en cause ; ce qui favorise la co-opération et ce qui la freine, ce qui l’empêche d’aboutir,
> les logiques personnelles : ce que nous investissons de notre histoire personnelle, de nos singularités, de nos engagements dans notre activité professionnelle.
Sans oublier, les logiques artistiques, de création, de composition, d’interprétation en tant qu’elles sont traversées par ces quatre logiques pré-citées.
Deux dispositifs pédagogiques conjoints
1/ l’analyse des pratiques professionnelles
Une démarche d’analyse des pratiques professionnelles par les participant.es eux-mêmes et une logique de co-élaboration des savoirs et des pratiques.
Donc une démarche opérationnelle et concrète qui permet de mettre en œuvre les attendus de cette proposition et qui s’appuie sur trois « ancrages » :
premier ancrage : au principe même, il s’agit donc de partir des projets/des problématiques des participant·e·s avec la méthodologie d’accompagnement et d’analyse des pratiques professionnelles (ADP) que nous transmettons dans le même mouvement.
Chacun·e sera invité·e à les mettre en jeu de façon à les travailler en groupe de formation qui devient ainsi un groupe-ressources les uns pour les autres : les savoirs se construisent par ce travail approfondi sur des situations concrètes et partagées. Pour ce faire, Claude Paquin et Geneviève Goutouly-Paquin inviteront les participant(e)s, avant la session de formation, à leur faire part de leur choix de projet, de la problématique qui leur servira de fil conducteur pendant toute la durée de la formation. Et ils en accompagneront la formulation/l’approfondissement par un entretien, soit dans le cadre d’une rencontre en présence dans le bureau-mobile de TERTIUS, soit par visio.
Chaque séquence de la démarche est également l’objet d’autres outils :
– celui du travail de construction de chacun.e comme tiers-inclus, ce qui est la ‘base’ pour aboutir à une dynamique de prise de décision adaptée,
– celui de la qualification de soi comme sujet ‘capacitant’ : la prise de décision dans un contexte d’autonomie et de coopération suppose de passer du ‘pouvoir sur…’ au pouvoir comme ‘capacitation’ de chacun.e,
– enfin, les notions d’interdépendance, d’égalité et réciprocité seront également mises en jeu pour contribuer à réunir les conditions de la décision dans un contexte coopératif.
deuxieme ancrage : des intervenant.e.s contribuant en égalité et réciprocité. Chacun.e, après leurs propres interventions, contribue ensuite sur l’ensemble de la journée, en égalité et réciprocité avec les participant.e.s, aux travaux collectifs à partir donc de leurs projets et problématiques concrètes, et avec la méthodologie de l’analyse des pratiques.
troisieme ancrage : une présentation publique au terme de la formation.
Le dernier après-midi fait l’objet d’un temps de restitution et d’échanges, avec la participation de partenaires, de représentant.e.s des collectivités publiques, des acteurs, des élu.e.s ainsi que toutes les personnes impliquées que les participant.e.s eux-mêmes souhaitent inviter.
Les participant.es deviennent les intervenant.es.
Ainsi, par l’ADP dans ses différents ancrages, chacun.e ‘fait l’apprentissage’ du dépassement d’une dynamique de conseil qui déséquilibre la relation de coopération pour vivre l’expérience d‘être dans ‘les chaussures de l’autre’ et authentiquement porter comme sien le projet et la problématique de la personne.
Ce qui permet d’intégrer ce care de la solidarité en éprouvant la capacité à la plasticité des identités – professionnelles, artistique, d’actions … -, en habitant dans le groupe de travail une pluralité de rôles.
Et une ADP radicale, dans le sens ‘à la racine’ : une démarche clinique partagée, c’est-à-dire qui tisse une pensée de l’action, relie et porte en son sein un souci de l’autre, produisant un entre-deux, au plus près des corps des acteur.trices, de leurs formes de vie, de leurs imaginaires.
Espace collectif à habiter, sans cesse en mouvement.
Itinérances des points de vue, analyses et expériences de chacun.e.
C’est une ADP qui n’abandonne pas l’enjeu de démocratie pour devenir ‘simplement’ méthodologie d’analyse(s) et de formation, ce qui finit souvent par une approche en surplomb, considérant que la méthodologie comporte aussi une dimension politique.
Il s’agit également de travailler les rapports de pouvoir dans les processus de coopération et former à la démarche pour mettre en œuvre les principes d’égalité et de réciprocité afin d’aborder concrètement ces rapports de pouvoir.
2/ l’immersion dans un lieu
Dans nos formations, l’immersion dans un ou plusieurs lieux est essentielle pour nourrir le processus de formation lui-même. Ici, il s’agira de la Grainerie, fabrique des Arts du Cirque, elle-même initiatrice et impliquée dans de nombreux processus de coopération à différentes échelles territoriales : communale, métropolitaine, départementale, régionale, nationale, européenne et internationale.
Ce faisant, nous serons bien dans un lieu d’art, de production, de transmission où la coopération est au cœur. En effet, selon le sociologue et musicien Howard Becker : les actes artistiques, les actes de création, les mondes de l’art sont « un réseau de coopération au sein duquel les mêmes personnes coopèrent de manière régulière… ». Il confirme ainsi l’art « comme le produit d’une action collective ».
Les objectifs en termes d’acquisition de nouvelles compétences
professionnelles
• identifier les enjeux et les caractéristiques de toute nature de la coopération dans le champ culturel et artistique en contexte professionnel ; situer les questions culturelles et artistiques à cette échelle,
• être en capacité de co-élaborer, de conduire et d’évaluer des démarches de coopération,
• être en capacité d’exposer ses propres problématiques de coopération, les difficultés rencontrées, de les analyser collectivement et d’en dégager des orientations d’action opérationnelles et adaptées à son contexte,
• expérimenter un outil de ‘travail en coopération’ avec des acteurs très diversifiés, à savoir la démarche d’analyse de pratiques professionnelles (ADP) et la mettre en œuvre soi-même ensuite.
Les publics : à qui s’adresse cette proposition ?
Aux élu.e.s, aux acteurs.trices culturel.les, aux artistes bien sûr, chercheur.euses, responsables d’associations, de services et d’établissements culturels et artistiques, à tout.es professionnel.les et acteurs.trices de domaines d’actions intégrant la dimension culturelle dans leurs activités.
Cette hétérogénéité de publics fait la richesse et la densité de ce type de formation car elle correspond à la réalité des situations ‘de terrain’.
Informations pratiques
dates
Les 1er, 2, 3, 4 avril 2025
lieux de la formation
• Les 1, 3 et 4 avril à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l’itinérance
Scène Conventionnée d’Intérêt National – Pôle Européen de production à Balma
• Le mercredi 2 avril au Théâtre de la Cité – CDN à Toulouse
modalités et mise en oeuvre
Coût pédagogique de la formation : 1680 euros
Durée totale : 28 heures pendant 4 journées en présentiel
Effectif : entre 8 et 12 participant.es
Horaires : 9 heures / 17 heures 30
Repas du midi proposés sur place à la charge des participant.e.s.
modalités de financement
Cette formation peut être prise en charge par les OPCO (AFDAS, UNIFORMATION…) ou directement par les employeurs (collectivités territoriales, associations…).
N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans le montage de votre dossier de demande de financement de la formation.
Modalités d’inscription
• Merci de nous demander le bulletin d’inscription
• Nos formations sont accessibles aux personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite
• Les délais d’accès à la formation sont en fonction des délais fixés par les OPCO pour prendre en charge le financement.
responsables de la formation et interlocuteurs
• Geneviève GOUTOULY-PAQUIN Référente pédagogique tertius.culture@icloud.com • Claude PAQUIN Référent handicap et référant qualité claude.paquin@tertius-culture.com co-directeurs de TERTIUS Organisme de formation, d’études et de conseil Numéro d’organisme de formation : 11 7553431 75 coordonnées TERTIUS Siège : Maison des réseaux artistiques et culturels 221 rue de Belleville 75019 PARIS Antenne : Jeanbois – 2631 route Napoléon 47140 TRENTELS tél : 06 12 31 94 48 email : tertius.culture@icloud.com site : www.tertius.fr |
Extrait du cahier de références de TERTIUS
Choix de références en lien avec la formation
‘Culture et fait métropolitain – les enjeux culturels des métropoles’
« La coopération est le maitre mot de la métropole. Inventons donc des formes de coopération qui permettent de mettre en place des politiques aux bonnes échelles (…) la métropolisation institutionnelle devant venir appuyer, conforter, financer les mécanismes de réseaux et de coopération », comme nous disait un de nos partenaires lors de la mise en place de la 1ère édition de «culture et fait métropolitain ».
Ainsi, la formation d’avril 2025, « la coopération culturelle et artistique dans tous ses états », en immersion à la Grainerie, s’inscrit dans la suite de ces formations, tout en élargissant l’approche des situations de coopération dans le champ culturel et artistique.
1ère édition initiée en 2016 – quel(s) projet(s) culturel(s) pour la Métropole du Grand Paris ? était centrée principalement sur les enjeux culturels du Grand Paris. Les six journées en trois modules de cette formation se sont terminées à la Briqueterie – centre de développement chorégraphique du Val-de-Marne – par une ouverture au public durant deux heures au cours desquelles les participant.es et les responsables de la formation ont pu engager le débat avec ce public composé d’élu.es, de professionnel.les, d’artistes et d’habitant.es engagé.es.
2e édition de ‘Culture et fait métropolitain’ – 2018 – cette formation, organisée sur 6 journées en 2 modules, s’est déroulée en partie à Paris (siège de la Métropole du Grand Paris et Mains d’œuvres à Saint-Ouen) et à Marseille (Cité des Arts de la rue puis MUCEM pour le module final de 3 jours réunissant l’ensemble des participant.es).
Cette formation a permis d’examiner, en parallèle, dans un premier module, les deux situations métropolitaines ; puis en approfondissant lors du module suivant, en plénière et au MUCEM à Marseille, les enjeux culturels métropolitains à partir d’interventions croisées de chercheurs, d’élus, de professionnels, d’acteurs associatifs, d’artistes.
La dernière demi-journée a été ouverte au public pour une table-ronde de clôture sur la gouvernance de la culture à l’échelle métropolitaine.
3e édition de ‘Culture et fait métropolitain’ les 2, 3 et 4 avril 2019 au Carreau du Temple à Paris.
Cette formation s’est attachée à considérer le fait métropolitain tel qu’il se vit par tout un chacun.e et par ses effets sur le champ culturel, plutôt que sous ses formes institutionnelles actuelles encore peu efficientes, particulièrement pour le Grand Paris.
décembre 2021 – 4e édition de la formation initiée par TERTIUS ‘Culture et fait métropolitain’ – en collaboration avec le réseau Actes If, réseau des Fabriques artistiques/Tiers lieux d’Ile-de-France.
Les attendus de cette formation :
Où en est-on de la Métropole du Grand Paris cinq ans après sa création et de la prise en compte de la ‘dimension culturelle du Grand Paris’, sujet il y a 10 ans d’un rapport officiel confié à Daniel Janicot ?
Où en sommes-nous de la place des habitant.es, des citoyen.nes, des forces vives dans la construction du Grand Paris ? Et par là même, quid de la place des acteurs culturels, des artistes, dans la fabrique de cette ville-monde / de ces villes du Tout-monde ?
Quels sont les facteurs qui freinent la montée en puissance de la Métropole du Grand Paris alors que le fait métropolitain relève de l’évidence depuis plusieurs décennies et s’impose de manière croissante ?
Enjeux de démocratie, enjeux de rééquilibrages socio-économiques et de luttes contre les inégalités notamment culturelles, enjeux du développement de nouvelles coopérations, enjeux environnementaux à multiples dimensions.
> 1ère journée, au siège de la Métropole du Grand Paris
> 2e journée, au Quartier de la Défense (92) – accueil et collaboration avec l’établissement public Paris-La Défense
>3e journée, au 6B – lieu de création et de diffusion artistique à Saint Denis.
2023 –5e édition de cette formation, du 18 au 21 décembre 2023 à Bordeaux: Culture et fait métropolitain – la coopération interterritoriale et inter-réseaux culturels. Etat des lieux, enjeux et analyse, modalités d’action, perspectives » :
> en partenariat avec la Fabrique pola,
> l’oara (office artistique de la Région Nouvelle Aquitaine),
> le Rocher de Palmer à Cenon,
> en coopération avec Artsfactories/AutresParts.
Éléments de biographie
Lorsque nous créons Tertius en 1991, nous posons, par le nom même de l’association, le concept de Tiers au cœur de nos travaux, une position qui traverse l’intégralité de nos actions que ce soit dans le domaine de la formation professionnelle, de la recherche-action ou de l’ingénierie culturelle : celui qui vient pour travailler avec, qui considère l’autre dans une égalité et réciprocité, qui contribue à réunir les conditions de la co-élaboration.
Dans le même mouvement, il s’agit de préciser de plus en plus comment nous travaillons les uns avec les autres.
Ainsi :
> d’une part, nous transférons/transmettons dans le champ culturel les outils et les processus de la démarche d’analyse de pratiques professionnelles,
> d’autre part, nous développons les conditions d’une poétique et politique de la Relation en nous inspirant de la philosophie d’Edouard Glissant.
Claude PAQUIN
en matière de conseil et d’aide à la décision, a initié et conduit au sein de l’ANFIAC (Association Nationale pour la Formation et l’Information Artistique et culturelle, organisme sous tutelle du Ministère de la Culture), dès 1985-86, les premières études d’ingénierie culturelle, de conseil et d’accompagnement des politiques culturelles territoriales. Il en a dirigé le département Conseil, Etudes, Formations jusqu’en 1990.
C’est dans le cadre de TERTIUS qu’il a ensuite développé cette activité, tout d’abord en Île-de-France (étude-état des lieux de la coopération culturelle en Ile-de-France, étude-évaluation des conventions de développement culturel État/collectivités territoriales, et nombreuses études pour les villes franciliennes conventionnées avec la DRAC), puis sur l’ensemble du territoire national, y compris les collectivités d’Outre-mer (études et formations en Nouvelle-Calédonie/Province nord, étude de faisabilité de l’Agence nationale de promotion des cultures de l’Outre-mer, étude-action pour valoriser le multilinguisme guyanais – ces deux dernières sur commande du ministère de la culture).
La formation professionnelle aux métiers de la culture représente une part importante de son activité : 1982-85, au CREPS de Chatenay-Malabry > formation professionnelle à la direction d’équipements socioculturels ; puis, à partir de 1985, il conduit des sessions de formations professionnelles à la direction de projets culturels pour l’ANFIAC, pour le Centre National de la Fonction Publique Territoriale, particulièrement au sein des Écoles Nationales d’Application des Cadres territoriaux (INSET désormais) et des universités (2011-2017 > cours au département des Arts du spectacle de l’université de Paris X en licence 2 et 3 et master pro).
La recherche, l’expérimentation, la prospective ont toujours été au cœur de sa pratique : de la recherche sur la genèse des Maisons des Jeunes et de la Culture dans l’Entre-deux-guerres, dans le cadre d’un séminaire de sociologie de la culture à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, qui donnera lieu à publications (1980), à la participation, avec Geneviève Goutouly-Paquin, au comité de pilotage du programme de recherches territorialisées « culture et territoires en Île-de-France » (2004-2008) (conception et responsabilité rédactionnelle du site www.culture-et-territoires.fr pour la DRAC Ile-de-France – site stoppé en 2024 ; mais nous tenons à votre disposition les rapports de recherche en nous en faisant la demande), en passant par la mise au point, avec GGP, des premières études territorialisées des publics de la culture (1997) portant sur les relations qu’une population entretient avec l’offre culturelle de son bassin de vie – dont l’innovation a été soulignée par l’Observatoire des politiques culturelles à l’occasion de sa propre étude sur les pratiques culturelles des Grenoblois.
Geneviève GOUTOULY-PAQUIN, psychologue et sociologue, consultante et formatrice. Chargée de cours à l’Université de Paris 10 – département des arts du spectacle – licence et master pro (2011-2017). Également intervenante dans les INSET (Institut national spécialisé d’études territoriales) du CNFPT auprès donc des professionnels de la filière culturelle territoriale.
Formation en sociologie, Toulouse, 1978. Formation en psychologie clinique, Toulouse, 1987. DESS de cadre pédagogique de la formation d’adultes, spécialisation: analyse des pratiques professionnelles, 1996, Paris X Nanterre. Le thème en était : Mise en place de groupe d’analyse des pratiques professionnelles auprès des équipes de bibliothèques et de médiathèques. Ce qui l’a amenée à intervenir, avec Claude Paquin, au master 2 de l’Observatoire des politiques culturelles – université Stendhal de Grenoble sur ces démarches et a donné lieu à un article sur la plateforme-ressources de l’Observatoire. Aujourd’hui, en matière de coaching, ces appuis théoriques constituent des fondements essentiels des processus de co-développement que TERTIUS met en place.
Elle propose, en co-animation avec Claude Paquin, différents dispositifs de réflexion et de formation où les professionnels peuvent élaborer en groupe leurs pratiques professionnelles, les analyser en croisant les dimensions institutionnelles, organisationnelles, techniques et donner ainsi des perspectives et propositions adéquates et/ou innovantes pour les collectivités dans lesquelles ils travaillent. Ces dispositifs ont en outre pour objectif le transfert des outils de l’analyse des pratiques professionnelles aux participant.e.s pour une application dans leur propre cadre de travail. Des formations à cette démarche d’analyse de pratiques professionnelles ont été mises en place au CNFPT.
Actuellement Tertius poursuit ce dispositif de formation.
Formations complémentaires
>formation en haptonomie sous la direction de Frans Veldman, le fondateur de cette science de l’affectivité, transférée en une recherche dans le champ culturel et artistique et appliqué au coaching puisque l’haptonomie travaille particulièrement la présence, la sécurité, la confiance en soi,
> formée au Théâtre de l’Opprimé et intervention avec cette démarche.
Si l’expérience s’enracine dans des formations et des recherches dont certaines ont été développées dans des articles, cela reste dans les propositions, au service de l’opérationnel, d’une préoccupation du comment et du contexte dans lequel les professionnel.les interviennent.
Pour synthétiser, ses activités s’articulent, depuis une trentaine d’années, dans le champ culturel, autour d’un axe composé de la formation, de l’accompagnement/coaching et de l’analyse des pratiques professionnelles, ainsi que la conduite d’études. Dans le cadre des études, elle réalise tout particulièrement les diagnostics portant sur la relation de la population à l’offre culturelle et les attentes en la matière et elle conduit les processus de concertation et de co-production (réunions, ateliers thématiques, séminaires…).
•