En France comme dans le reste du monde, les friches culturelles se sont peu à peu imposées dans le paysage des villes. Construites autour du geste artistique, elles accompagnent la création contemporaine et défendent la diversité artistique et culturelle à travers une éthique du partage et des dynamiques collectives. À l’heure de la fermeture administrative de Mix’art Myrys et de la démolition du Bleu-Bleu, autre lieu emblématique de la culture toulousaine, cette table ronde vise à interroger la place et le rôle de ces « lieux intermédiaires » en termes de développement culturel et de promotion d’une culture ouverte aux expériences démocratiques, sociales et artistiques.

Et tandis que certaines expériences font l’objet d’une labellisation et/ou d’un contrôle par une instance publique ou privée pour devenir des instruments d’attractivité métropolitaine, produisant gentrification et plus-value foncière, il s’agira d’interroger l’originalité et la pérennité de pratiques qui ne sauraient se résumer à produire des objets culturels destinés à être consommés par un public dans un espace dédié, mais qui interrogent plus largement la culture comme action collective et comme en-commun.

Rencontre/débat organisée le 6 avril 2021 à la Chapelle, à Toulouse, animée par Jules Desgoutte (co-coordinateur d’Afap) avec :

  • Lionel Arnaud, professeur de sociologie à l’Université Toulouse 3 et chercheur au LaSSP (Sc Po Toulouse)
  • Boris Grésillon, Géographe et professeur à Aix-Marseille Université, chercheur au laboratoire CNRS TELEMME (Temps, espaces, langages, Europe méridionale – Méditerranée)/MMSH (Maison méditerranéenne des sciences de l’homme)
  • Gabriella Riccio, artiste, activiste et chercheuse basée à Madrid et Naples (membre de L’Asilo – Naples)
  • Frédéric Sultan, Coordinateur du collectif Remix the commons
  • Joël Lécussan, coordinateur de Mix’Art Myrys (Toulouse)

Prise de son, enregistrement et montage : Tv-Bruits (tvbruits.org).

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